"Shopping à la maison",
ca vous tente ? Si oui, organisons ensemble une réunion avec vos amies où je vous présenterais mes collections lingerie et accessoires le tout en toute tranquilité et convivialité h
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Si l'on regarde les représentations de saint Sébastien, martyr romain mort en 228 et surreprésenté en petite tenue dans la peinture italienne du XVe siècle, ses sous-vêtements n'ont rien à envier aux "shortys" les plus tendances du début de notre siècle.
Mais il ne faut pas parler trop vite. Une petite révolution est en marche depuis presque deux ans ! La lingerie masculine se féminise ! Entendez par là qu'elle se travaille avec des points de bourdon, de la soie, du fil d'écosse, des matières techniques et même, avec de la dentelle.
Un marché en plein essor qui n'est pourtant pas réservé aux amoureux de la Cage aux folles. "Tiré" par une offre pléthorique, il progresse de 3 % à 4 % par an, avec un chiffre d'affaires annuel d'environ 450 millions d'euros, soit déjà un dixième du marché de la lingerie femme.
Mais le secteur ne cesse de progresser, grâce à vous, mesdames, qui poussez vos "hommes" à faire des efforts. Près de deux sous-vêtements masculins sur trois sont encore achetés par des femmes, même si cette proportion a tendance à diminuer progressivement.
De nouvelles matières - Lycra, Tencel, Lyocel, microfibre et, même, dentelle - apparaissent, ce qui change du classique coton. On assiste également à l'utilisation de nouvelles technologies, qui permettent de réaliser des sous-vêtements sans coutures, ou seamless, (le sous-vêtement est "tricoté" sur une forme, comme un collant).
Enfin, le style (messages, imprimés...) et les couleurs (rose, orange, fluo...) ont été complètement révolutionnés, attestant d'une boulimie d'excentricité, d'une envie de transformer un achat utilitaire en un achat plaisir...
Les études révèlent que ce sont les hommes de plus de 35 ans qui achètent le plus de strings pour hommes. Dans la tranche des 40-45 ans, le pourcentage est le plus élevé et atteint 14 %.
Le phénomène important, depuis deux ou trois ans, est le jeu de matière, qui lui vole aujourd'hui la vedette : opaque/transparent ou structures ajourées/alvéolées/rayées...
Depuis deux ans, on voit fleurir au coin de nos rues des lingeries masculines. Presque toutes les agglomérations françaises de plus de 100 000 habitants possèdent, aujourd'hui, un commerce de ce genre, chose impensable il y a quelques années.
Autre signe de la bonne santé de ce marché : la multiplication des sites de vente par Internet dédiés aux sous-vêtements masculins. Mais le mâle français ne renouvelle ses dessous en moyenne que de trois sous-vêtements par an, soit un peu moins que son collègue américain, qui peut presque boucler sa semaine sans passer au lavoir, avec six pièces achetées par an.